Mis à jour le 31 mai 2025
De nombreux photographes souhaitent aujourd’hui vendre leurs photos et œuvres, que ce soit à des professionnels ou à des particuliers. Pour cela, il est essentiel de choisir le bon statut juridique et fiscal pour sa structure. Dans cet article, nous allons étudier les différentes options possibles et vous donner des conseils pour vous orienter vers le meilleur choix en fonction de votre situation personnelle et professionnelle.
💡 L’essentiel en quelques lignes pour choisir son statut
Pour vendre ses photos, trois statuts principaux : micro-entreprise (simple, franchise TVA), EURL (protection patrimoine) ou SASU (statut salarié).
Code APE requis : 7420Z (photographie), 7410Z (photo d’art) ou 9609Z (services personnalisés).
Choisissez selon votre volume d’activité et la protection sociale souhaitée. La micro-entreprise convient pour débuter, les autres statuts pour développer son business photo.
L’importance du choix du statut juridique
Avant de créer une entreprise pour exercer l’activité de photographe, il faut se pencher sur la question du statut juridique. Chaque forme d’entreprise a ses avantages et inconvénients. Voici un récapitulatif des principaux statuts disponibles :
- EIRL (Entrepreneur Individuel à Responsabilité Limitée) : permet de protéger son patrimoine personnel en séparant les biens professionnels des biens personnels,
- EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) : société unipersonnelle dans laquelle le capital est divisé en parts sociales détenues par l’unique associé,
- SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) : société unipersonnelle dans laquelle le dirigeant peut être salarié et bénéficier d’un cadre social plus avantageux,
Pour choisir la meilleure option, vous devrez vous intéresser au statut d’entreprise, à l’organisation de l’entreprise, aux impôts et taxes, ainsi qu’aux cotisations sociales.

Trouver le code APE (Activité Principale Exercée) adapté pour vendre ses photos
Le code APE est attribué par l’INSEE lors de la création de l’entreprise. Il permet de déterminer le secteur d’activité dans lequel l’entreprise évolue et correspond à la nomenclature NAF (Nomenclature des Activités Françaises). Pour les photographes souhaitant vendre leurs œuvres, il sera nécessaire de se référer à ces codes pour choisir celui qui s’applique le mieux.
- Code APE 7410Z : activités spécialisées de design (plus spécifiquement pour ceux engagés dans la photo d’art),
- Code APE 7420Z : activités photographiques,
- Code APE 9609Z : autres services personnels n.c.a. (services liés à la photographie artistique)
Régime fiscal pour vendre ses photos : choisir entre Micro entreprise ou Régime réel ?
Le choix du régime fiscal dépendra étroitement de l’activité exercée et du statut juridique de l’entreprise. Voici deux options possibles :
- Micro entreprise : bénéficiant d’un régime social et fiscal simplifié, elle est adaptée aux petits budgets une entreprise).
- Régime réel : pour les entreprises unipersonnelles (EIRL ou EURL) ainsi que pour les entrepreneurs exerçant sous forme de SASU.
Rappel des spécificités de chaque régime fiscal
- Micro BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux) ou Micro BNC (Bénéfices Non Commerciaux) :
Fonctionnant sur le principe de la franchise en base de TVA, il permet à l’entrepreneur de venue constatées par les associés,
- Impôt sur les sociétés : applicable aux entreprises unipersonnelles et sasu ne sont pas tenus d’opter pour ce régime. Il est crucial de bien peser les tenant compte des avantages et inconvénients de chacun.Pour choisir le statut juridique et le régime fiscal les plus adéquats pour vendre ses photos, il faut se poser les bonnes questions : Quelle est votre activité principale ? Combien gagnez-vous avec votre activité de photographe ? Quelle protection sociale souhaitez-vous bénéficier ? Êtes-vous prêt à consacrer du temps aux différentes obligations administratives ?

