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stratégie de spécialisation : avantages et inconvénients

Les entreprises doivent faire différents choix concernant leur positionnement sur le marché. Ces choix se déclinent en plusieurs types de stratégies (spécialisation, diversification, etc.). Leur mise en place implique le recours à des ressources et à des orientations spécifiques. La stratégie de spécialisation est prisée figure parmi les plus prisés par les entreprises. Voici ses principaux avantages et inconvénients.

Qu’est-ce que la stratégie de spécialisation ou de niche ?

La spécialisation représente pour une entreprise le fait de se concentrer sur un segment, un service ou un produit spécifique. En effet, tout marché peut être présenté en différents fragments. Ces derniers peuvent à leur tour être divisés en petites unités de revenus. Le fragment peut être aussi défini comme une section typique d’une clientèle plus vaste. Le but de cette stratégie est de définir et de répondre aux besoins d’un public restreint.

Sur ce type de demande, la concurrence est peu développée. La société se positionne sur ce créneau pour y développer une offre exclusive. C’est une option choisie le plus souvent par les petites entités, mais aussi par le secteur du luxe.

Les notions de spécialisation et de niche sont assez similaires, mais elles présentent certaines nuances. Un entrepreneur peut en début d’activité être présent sur une niche. Toutefois, il n’est pas forcément spécialisé sur ce segment, il ne fait que se conformer à la demande existante.

Les avantages de la stratégie de spécialisation

L’un des principaux avantages pour une entreprise de se spécialiser est l’optimisation des ressources. Cette stratégie lui permet d’utiliser ses fonds et ses compétences dans le seul but de développer son offre. Ainsi, il se démarque plus efficacement de la concurrence. Ses produits et services présentent une réelle valeur ajoutée par rapport à ceux des compétiteurs.

Un autre point fort de cette méthode est qu’elle donne la possibilité de mieux comprendre les attentes des clients. Les enquêtes de marché sont plus faciles à réaliser. Le vendeur peut de ce fait rapidement modifier sa proposition. Il est en mesure de s’adapter aux changements de son créneau. Au besoin, il peut élaborer un plan de diversification au sein même de sa niche.

Enfin, la spécialisation offre plus d’opportunités de devenir leader dans son domaine. En effet, la société est plus rentable et performante. Elle est exclusivement centrée sur les actions qui lui apportent de la croissance.

Les inconvénients de la stratégie de spécialisation

Le manque de diversification pour une entreprise représente un risque accru de dépendance à un produit ou à un groupe d’utilisateurs. La stratégie de spécialisation présente donc l’inconvénient d’exposer l’entité au pouvoir de négociation des clients. De plus, les concurrents peuvent facilement copier les offres de la société spécialisée. Les produits de substitution constituent en effet une grande menace pour elle.

L’autre point faible de ce positionnement est la réduction des possibilités de croissance. Lorsque le marché est saturé, il est indispensable pour un établissement de se diversifier afin de continuer à se développer. C’est le cas aussi quand une niche plus porteuse se crée dans son segment. Ainsi, continuer à se spécialiser peut constituer un coût d’opportunité non négligeable.

Enfin, la spécialisation peut limiter les capacités d’un prestataire à être performant sur d’autres domaines. De ce fait, s’il décide de proposer d’autres biens ou services, il peut avoir du mal à s’imposer sur le marché.

Étapes pour mettre en place une stratégie de spécialisation

Pour élaborer un plan de spécialisation, il faut tout d’abord définir un cadre stratégique. L’entreprise a besoin de collaborateurs et d’une organisation interne adaptés à ses objectifs. Elle doit effectuer des études de marché et des enquêtes auprès des utilisateurs pour identifier une niche. Ensuite, elle doit créer un plan pour mettre en œuvre sa vision. À cette étape, elle décide des actions à mener en fonction de ses valeurs et de ses buts.

Par la suite, l’entité détermine ses indicateurs clés de performance. Il s’agit d’éléments mesurables qui peuvent être déclinés dans d’autres unités que l’argent. L’étape suivante est l’établissement du rythme de production. Elle permet de s’assurer que tous les acteurs ont compris leur rôle. Ainsi, les actions menées au quotidien sont évaluées.

Puis, l’entreprise rédige les rapports stratégiques. Ces derniers précisent les facteurs clés de succès à travers des reportings et des réunions. Ils donnent un aperçu général sur l’avancement du plan. Enfin, les réalisations sont étudiées afin d’apporter les ajustements nécessaires.

Exemples d’entreprise avec une stratégie de spécialisation

Avec les enjeux liés à l’environnement, plusieurs entreprises se sont spécialisées dans la vente de produits recyclés. C’est le cas de West Paw Design qui propose des jouets pour animaux. Leur spécificité réside dans le fait que leurs articles sont conçus à partir de matériaux durables ou reconditionnés. Leur niche est donc constituée des propriétaires d’animaux désirant des produits écologiques.

D’autres sociétés se sont positionnées sur les besoins des personnes croyantes. C’est l‘exemple de Pushpay dont l’offre consiste est une plateforme pour la gestion des dons. Ainsi, ils ont séduit plusieurs églises et autres types d’établissements confessionnels. Leurs services de paiement sont exclusivement destinés à ce type d’organisation.

Hatch Early Learning constitue également un exemple d’entreprise avec une stratégie de spécialisation. Cet établissement est actif dans le secteur de l’enseignement. Sa particularité est que son contenu s’adresse aux plus jeunes enfants. Il est de ce fait plus adapter à ce type d’utilisateurs.

En résumé, une stratégie de spécialisation est une méthode adoptée par une entreprise pour centrer son offre. L’un de ses principaux avantages est qu’il permet de se démarquer en développant une expertise. L’un des inconvénients de cette option est qu’elle expose la société à des risques de dépendance ou de stagnation.